TOURBIÈRES, PARLONS-EN !
Quand on vit ici, les tourbières font partie du paysage, de l’histoire des lieux et des gens. Elles suscitent tantôt la crainte, le rejet, une remarquable indifférence ou au contraire un certain attrait voire une fascination...
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Retour sur la démarche
"Tourbières, parlons-en!", c'est plus qu'une série d'interviews puisque la démarche a débouché sur la définition d'un programme d'actions en commun. Focus sur les différentes facettes de l'opération :
Le projet « Animation d’un réseau de sites et d’acteurs des Tourbières du Cézallier et de l’Artense » a été cofinancé par :
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l’Union européenne. L’Europe s’engage dans le Massif central avec le Fonds Européen de Développement Régional.
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les agences de l'eau Loire-Bretagne et Adour-Garonne
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la Fondation de France.
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Utiliser du terreau sans tourbe
Les Français sont de plus en plus férus de jardinage et la consommation de terreaux et autres supports de culture ne fait qu’augmenter : ils favorisent la croissance des plantes en aidant le développement de leur système racinaire et donc leur ancrage correct dans le sol.
Mais il s'agit de bien choisir un terreau sans tourbe pour préserver les tourbières. Explication en vidéo avec Consomag (Institut National de la Consommation) et l'Office français de la biodiversité, ainsi qu'avec le témoignage de la Ferme de Cagnolle.
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Les acteurs du Cézallier et de l'Artense vous en parlent
"Comment prendre en compte la vie quotidienne des habitants de l’Artense et du Cézallier pour la conservation des tourbières ? ", c’est la question qu'a posé le Syndicat mixte du Parc des Volcans d’Auvergne aux habitants, propriétaires, gestionnaires et élus locaux. Cette participation du territoire à la connaissance du patrimoine et enjeux des tourbières a en effet fait l'objet d'une démarche participative menée de 2015 à 2019. De nombreuses rencontres ont encouragé les témoignages et les échanges pendant quatre années, sur leur vécu, leur ressenti, les besoins, les contraintes et les richesses liées aux tourbières.
Il en ressort l’idée que les tourbières participent pleinement à l’identité paysagère locale et constituent un patrimoine commun que l’on doit apprendre à connaître et à préserver au même titre que les activités humaines qui leur sont liées. C’est autour de ces objectifs qu’un réseau sur l’Artense et le Cézallier se met progressivement en place dans lequel chacun à sa place.
De cette prise de conscience et de la valeur patrimoniale des tourbières découle le projet de demande de reconnaissance RAMSAR de ces milieux naturels.
Retrouvez en vidéos tous les témoignages des acteurs ayant participé à la démarche :