Site Natura 2000 CHAÎNE-DES-PUYS
La Chaîne des Puys connait des influences à la fois géo-climatiques (600 à 1450 m d'altitude) et humaines (pastoralisme en particulier et sylviculture) qui favorisent un patrimoine naturel riche et diversifié.
La Chaîne des Puys et ses volcans observés en été © Esprit Outdoor
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Une biodiversité à préserver
Sur cet espace majoritairement forestier (71% de la surface), où 35 milieux naturels ont été inventoriés, 12 d'entre eux présentent un intérêt européen. La Chaîne des Puys s’avère donc avoir une forte responsabilité pour les populations de certaines espèces:
la diversité des situations écologiques créent les conditions favorables pour accueillir une grande richesse en chauves-souris (8 espèces d’intérêt communautaire). Cette situation est confortée par la présence des grottes de Volvic qui constituent l’un des gîtes (abris) auvergnats les plus importants pour la reproduction et l’hibernation de ces petits mammifères tous protégés au plan national.
la tourbière de la Narse d’Espinasse. Protégée par un Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope depuis 1988, elle accueille l’une des plus belles populations auvergnates de Ligulaire de Sibérie, une plante relique de l’époque glaciaire rare en Europe, ainsi qu'une belle population de Cuivré de la Bistorte, un papillon également rare en Europe. Sur son bassin versant, cette tourbière fait donc l’objet d’un plan de gestion et de mesures agri environnementales.
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Enjeux et gestion
Les principaux risques identifiés résident dans :
la fermeture des espaces ouverts (recolonisation spontanée suite à la déprise agricole, plantations), susceptible d'altérer directement la biodiversité des zones humides du site
l'artificialisation des peuplements (plantations de résineux)
la fréquentation touristique (plus de 300 000 personnes par an)
l'érosion (risque localisé).
Des mesures sont mises en œuvre en conséquence, s'agissant de :
maintenir une mosaïque de milieux naturels :
lutter contre la fermeture des pelouses, landes, éboulis d’intérêt communautaire par des travaux de réouverture et le soutien à une gestion pastorale adaptée
favoriser une gestion forestière favorable à la biodiversité spécifique (chauves-souris notamment)
assurer un bon état de fonctionnement des zones humides
pérenniser la protection des gîtes d’hibernation et leur attrait pour les populations de chauves-souris.
maîtriser la fréquentation de loisirs pour lutter contre l’érosion, la dégradation et les dérangements de ce patrimoine.