© P- Boichut SMPNRVA
RACES LOCALES
Le Parc des Volcans d'Auvergne est le berceau de races locales parfaitement adaptées aux spécificités et liées à des pratiques agricoles séculaires...
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Le berceau de races parfaitement adaptées au territoire
Au cours de balades dans le Parc, nous pouvons croiser régulièrement des troupeaux sur les chemins. Il s'agit souvent de races locales : la Salers dans les Monts du Cantal, la Ferrandaise dans les Monts Dore, la Chaîne des Puys (et Monts du Livradois), l'Aubrac dans les Monts du Cantal, la brebis Rava et Bizet, le cheval d’Auvergne ou encore la chèvre du Massif central, sont en effet des races domestiques parfaitement adaptées aux spécificités géographiques et climatiques du territoire, souvent emblématiques des Volcans d'Auvergne et étroitement liées à des pratiques agricoles séculaires.
Le Syndicat mixte du Parc accompagne les démarches qui contribuent à maintenir cette activité agricole, la richesse écologique des prairies et la lisibilité des paysages caractéristiques du Parc.
LA FERRANDAISE
Rustique et originaire des parties montagneuses du département du Puy-de-Dôme, ainsi que des départements voisins, elle présente une grande diversité de robes : poudrées, bregniées ou barrées, en déclinaison rouge ou noire. Élevée pour sa viande, mais aussi pour son lait, la Ferrandaise est une race mixte. Avec sa cousine la Salers , elle est à l’origine des fromages d’Auvergne.
Depuis sa création, l’association de Sauvegarde de la race Ferrandaise est soutenue par les Parcs naturels régionaux des Volcans d’Auvergne et du Livradois-Forez : ils œuvrent aux côtés de l'association pour assurer la sauvegarde de la race, ainsi que son développement.
© Photos : Eve Lancéry, Ph-Boichut SMPNRVA
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Des atouts pour le territoire
Sans la persévérance d’éleveurs, passionnés et convaincus de leur singularité, elles n’auraient peut-être pas pu être sauvegardées. Maintenant, la conservation génétique de ces races locales est assurée. La priorité des associations de sauvegarde est désormais d'assurer leur avenir en misant sur leur valorisation économique. Or, partout en France, le renouveau des races locales coïncide avec l’essor d’une agriculture paysanne de proximité, en lien avec le "pays" et les paysages qu’elles contribuent à entretenir. Elles doivent donc s’inscrire désormais dans des circuits courts pour démontrer leur efficacité économique au travers de produits et de services bien valorisés.
Au-delà de cet enjeu de valorisation économique, toutes ces races locales constituent un atout pour les éleveurs qui disposent de telles races robustes et adaptées au relief, mais aussi pour l’entretien des paysages et de la biodiversité des prairies de montagne.